Oui, Seigneur des Ténèbres

Ou comment travailler dans la bonne humeur, l’imaginaire et l’éloquence de chaque participant

présentation de Poulpy

Le nombre de joueurs est hautement variable (entre quatre et seize voire plus, même si l’extension est hautement recommandée à partir d’une dizaine de joueurs) et les règles sont très accessibles, ce qui rend ce jeu jouable en à peu près toute circonstance.

Le principe est simple : un joueur incarne le dénommé Rigor Mortis, un Seigneur du Mal impitoyable qui serait en train de dominer le monde, s’il n’était pas entouré d’incompétents notoires.

Les autres joueurs, eux incarnent ces mêmes incompétents notoires qui rentrent bredouilles de mission et savent que leur maitre en choisira certainement un sur lequel il passera sa colère jusqu’à ce que mort s’en suive (ce qui en général est assez long), voire pire.

Le but de chaque joueur ? Raconter une histoire au Maîîître, et le persuader que l’échec de la mission incombe à n’importe quel autre de ses serviteurs… Ce dernier devra alors tenir compte des calomnies que son prédécesseur lui aura mis sur le dos pour raconter sa propre version de l’histoire et rediriger la faute sur un autre bouc émissaire…

Techniquement, chaque joueur doit jouer une ou plusieurs cartes correspondant à son histoire avant de poser une carte action pour passer la main. Certaines cartes d’actions offrent la possibilité d’interrompre quelqu’un afin de compliquer son histoire et l’extension offre un certain nombre de nouvelles cartes actions bouleversant bien d’avantage le cours de la partie.

Le maitre des ténèbres a à peu près tous les droits, y compris celui d’être injuste (tant qu’il reste fair play et se comporte de manière toute aussi injuste envers tout le monde) et ce privilège ainsi que le second degré qui se dégage de la plupart des cartes rendent les parties particulièrement amusantes et grinçantes.

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