Un comics de la mort qui tue… presque
une bande dessinée présentée par Canardo
par Canardo
Rick est un jeune policier, durant sa première fusillade il se prend une méchante bastos. Il tombe raide, dans le coma. Lorsqu’il se réveille il ne trouve qu’une chambre d’hôpital vide et presque blanche. Sa blessure ayant apparemment eu le temps de cicatriser, il se lève, dans l’espoir encore sensé de trouver une infirmière. Lorsqu’il ouvre la porte de la salle de garde il tombe nez à bouche avec un truc ressemblant à un homme, la parole en moins et l’haleine putréfiée en plus : bref un zombi. Instinct animal ou réaction calculée je ne sais pas mais… il fuit, c’est certain. Il découvre alors que pendant son coma les morts ne sont plus morts et que les vivants sont de moins en moins vivants, de moins en moins nombreux. Je ne vous résume que les dix premières pages pour ne pas vous gâcher le plaisir de lire les autres.
Un graphisme réaliste et détaillé au service d’un scénario tenant plus au post-apocalyptique qu’à l’horreur. Les personnages sont identifiables dès le premier coup d’œil. Mais le plus intéressant demeure la noirceur ambiante qui renfrogne les plus altruistes des hommes, des femmes. Le scénariste met ses personnages dans des situations délicates. Outre les scènes d’action, habituelles mais néanmoins bien mises en scène, les survivants se retrouvent devant de cruels dilemmes et autres funestes tracasseries.
En bref ce comics est noir (et blanc… huhuhu…), réfléchi et maîtrisé ; le tout enrobé d’une belle couche d’action et d’horreur sanguinolente. Un must.